Frank McCourt avait officiellement fait savoir qu'il n'avait pas l'intention de vendre l'Olympique de Marseille. Pablo Longoria a rappelé les propos du patron de l'OM pour tuer la rumeur.
Les mois passent et l’hypothèse d’une vente du club marseillais est toujours dans les esprits, So Foot citant la semaine passée « une source » qui affirmait que les Saoudiens étaient toujours proches de finaliser l’opération avec Frank McCourt. Tout cela relayé par des « insiders » qui disent la même chose depuis des mois sans que cela se concrétise. Alors, quand Pablo Longoria a annoncé qu’il tenait une conférence de presse ce mercredi, un frisson a parcouru le dos des habitués du Vélodrome. Le successeur de Jacques-Henri Eyraud allait-il annoncer qu’effectivement la vente de l’OM était proche ? La réponse a été rapide et efficace.
Pour Pablo Longoria, tout cela ressemble à une mauvaise blague et même à un coup tordu, le président de l’Olympique de Marseille rappelant les propos de Frank McCourt sur ce sujet. « La vente de l’OM un sujet qui me surprend toujours. En janvier, quand il venu, notre propriétaire a répété que le club n'était pas en vente. Il l'a redit aux supporters. Dans mes conversations individuelles avec lui, on parle du futur de l’OM. Il y a beaucoup d'intérêts de gens qui veulent nous déstabiliser. Ce sont des questions intéressées. J'ai découvert une façon de faire du business en France avec beaucoup d'intermédiaires. Quand il y a un procédé de vente imminent, normalement rien ne sort dans la presse. L’OM a la chance d’avoir un propriétaire très solide », a expliqué le président du club phocéen, histoire de tordre le cou aux rumeurs, sans toutefois dire qui seraient ceux qui veulent ainsi déstabiliser la formation phocéenne en faisant sortir ces bruits sans fondement et qui pour l'essentiel sont des supporters du club. Bien évidemment, il est clair que cela ne changera pas la donne pour les défenseurs de la thèse d’une vente, qui vont encore expliquer que du côté du club on a reçu l'ordre de ne pas parler histoire de laisser les investisseurs saoudiens tout rafler.