Tandis que certains annoncent une officialisation rapide du rachat de l'OM par des investisseurs saoudiens, en Italie les médias affirme que l'Inter semble désormais dans la cible de Riyad, mais plus du PIF.
L’Inter est en passe de gagner un Scudetto de plus et une victoire dimanche soir contre Cagliari serait un pas de plus vers le titre de champion d’Italie. Mais cela n’empêche pas les propriétaires du club milanais d’être sous pression puisqu’ils doivent rembourser d'ici au 20 mai le prêt fait au fonds d’investissement américain Oaktree. En 2021, la famille Zhang avait fait un emprunt de 275 millions d’euros pour relancer l’Inter, mais avec les intérêts, et en seulement trois ans, le montant à rembourser est passé à 375 millions d’euros. Si les propriétaires ne sont pas au rendez-vous, alors le club deviendra la propriété d’Oaktree. c'est dans ce climat d'urgence que l'intérêt des Saoudiens est évoqué. Comme le précise la presse transalpine, il ne s'agit plus du tout du célèbre Fonds Public d'Investissement d'Arabie Saoudite (PIF), mais de ce qui est présenté comme une « riche famille saoudienne ».
Le PIF n'achète pas l'Inter et laisse tomber l'Europe
Pour l'instant, Steven Zhang, le patron de l'Inter, refuse d'envisager une vente, mais le timing ne joue pas en sa faveur et les Saoudiens ne lâchent pas l'affaire, ayant même obtenu de pouvoir jeter un oeil dans les bilans financiers des Nerazzurri afin de ne pas se faire rouler en cas d'offre. « Un cabinet international d'avocats se serait vu confier la mission d'étudier les comptes du club. Les avocats auraient déjà demandé les documents aux propriétaires, ce qui semble être le premier pas vers une véritable due diligence (Ndrl : un contrôle précis et fiable des comptes et des contrats d'une société, préalable avant une vente), qui devrait ensuite être effectuée très rapidement à moins qu'une prolongation du financement par Oaktree ne soit conditionnée à la vente du club. Quant aux fonds, la famille saoudienne en question espérerait les trouver sur le marché, notamment via des entités de private equity, alors qu'il sera plus compliqué de se tourner vers les banques », précise TMW, qui confirme donc que le PIF n'est pas dans ce dossier, laissant envisager une possible bonne nouvelle pour l'Olympique de Marseille. Sauf que la réalité serait moins excitante.
Niente PIF per l’Inter: il fondo saudita vuole ridurre gli investimenti nel calcio https://t.co/Dz7UXwfHvq
— Calcio e Finanza (@CalcioFinanza) April 14, 2024
De son côté, le très sérieux Calzio e Finanza confirme que l'Inter est bien visé par des riches saoudiens, mais que cette fois le PIF cher au Prince Mohammed ben Salmane n'est pas dans le coup et ne le sera plus pour aucun club en Europe. « En fait, le fonds souverain saoudien semble désormais modifier son approche du monde du football. Après des années de dépenses et d'investissements exorbitants, le PIF serait à la recherche d'investisseurs privés, spécifiquement locaux, intéressés à entrer dans le capital des quatre équipes qu'il possède dans son pays, dont le club d’Al-Nassr où évolue Cristiano Ronaldo. A tel point qu’il abandonnerait même l’idée de racheter un cinquième club de la Saudi Pro League, comme Al-Ittifaq », précisent nos confrères italiens.