L'Arabie Saoudite qui sort de l'ombre pour enfin parler de son intérêt pour l'Olympique de Marseille. Le message est passé à travers une interview d'un membre de la famille royale, ce qui a un peu trop buzzé pour le Royaume du Golfe.
Dans une prise de parole rarissime, un représentant direct de la famille royale saoudienne a évoqué quelques sujets concernant le football français. Un entretien inhabituel et qui s’est voulu le plus neutre possible. Mais une telle prise de position étant rare, cela a forcément fait du bruit à l’heure où l’AS Monaco est en vente, et surtout où Frank McCourt semble se désintéresser d’un club comme l’OM qui bouillonne intérieurement et rêve de pouvoir enfin rivaliser avec le PSG et les grands clubs européens.
« Je pense que c’est un bon placement d’investir en France. Marseille ou Monaco… ces équipes sont bonnes. Et peut-être que dans un deuxième temps, l’Arabie Saoudite investira dans une bonne équipe. Si vous investissez dans des clubs comme Marseille ou Monaco, à l’étranger comme l’Arabie saoudite avec Newcastle en Premier League, je pense que c’est une bonne idée », a ainsi livré le Prince Abdullah Saad Abdulaziz Al Saud, dans un entretien à la chaine Carré.
La personne en question s’étonne de l’ampleur prise par quelques mots et ne va en aucun cas racheter le club personnellement.
— Romain Molina (@Romain_Molina) January 26, 2024
Rien à signaler donc. https://t.co/pJsefqey7m
Le fait que cela fasse par la suite la Une de certains médias sur un possible investissement saoudien à l’OM, ou à Monaco bien sûr, a eu le don de faire réagir le principal intéressé. C’est ce qu’affirme le journaliste d’investigation Romain Molina, pour qui tout ce boucan n’était clairement pas prévu. « La personne en question s’étonne de l’ampleur prise par quelques mots et ne va en aucun cas racheter le club personnellement. Rien à signaler donc », a livré Romain Molina, qui confirme ainsi la teneur de l’entretien et calme le jeu face à ceux qui voyaient cela comme une première marque d’intérêt avant le rachat.
L'Arabie Saoudite n'a pas aimé le coup de pub
Vue la prudence des propos tenus par ce membre de la famille royale, le buzz qui en a découlé n’était donc probablement pas attendu. Surtout que Abdullah Saad Abdulaziz Al Saud n’est pas particulièrement quelqu’un qui est associé directement aux investissements, sur le plan personnel, au nom de l’état ou avec le PIF. Certains pourront toujours souligner que l’Arabie Saoudite veut se faire discrète dans ce dossier afin d’avancer prudemment, et ne goûte donc guère à une telle publicité, mais le bruit fait par ces quelques phrases à un média français n'a visiblement pas plu dans le Royaume du Golfe.