Vente OM ‍: L’Arabie Saoudite fait une annonce démente

Vente OM : L’Arabie Saoudite fait une annonce démente

A l'heure où l'Olympique de Marseille est en plein marasme, l'Arabie Saoudite fait une grande annonce en expliquant que ses investissements dans le sport ne font que débuter. 

Nouveau grand argentier du football mondial, et même du sport sachant son implication dans le golf, la F1, l’athlétisme, la boxe, et le tennis, l’Arabie Saoudite s’achète une image à grands coups de financement. Cela s’appelle le « sportwashing » et c’est une méthode bien connue pour faire changer l’image d’un pays à l’international. Avec le football, le Royaume du Golfe a frappé fort. En plus d’organiser des compétitions comme la Super Coupe d’Italie ou d’Espagne, le fonds souverain a racheté Newcastle pour en faire un prétendant aux meilleures places en Premier League, et désormais à la Ligue des Champions. 

L'Arabie Saoudite va continuer d'investir massivement

Et cet été, un nouveau cap a été franchi avec les achats de joueurs en masse pour faire du championnat saoudien une place forte, qui compte désormais des joueurs légendaires comme Cristiano Ronaldo, Neymar, Riyad Mahrez ou Karim Benzema. De quoi agacer en Europe, où l’on remarque que les stars partent de plus en plus jeunes vers les pétrodollars du Golfe. Même en Angleterre, où l’argent coule à flot sur le football local, les achats impulsifs des Saoudiens ont fait grincer des dents. 

Pas de quoi faire trembler un état aussi puissant sur le plan financier, et qui est persuadé que ces investissements massifs lui permettent de faire passer au second plan les reproches qui revenaient souvent quand on parlait de l’Arabie Saoudite, comme le respect des droits de l’homme ou la peine de mort pour les opposants politiques. C’est ce qu’a clairement fait savoir le Prince d’Arabie Saoudite en personne, dans un entretien à la télévision américaine Fox News. 

Mohamed Ben Salmane prend la parole

Pour ceux qui se demandaient si le Royaume allait continuer à investir massivement, la réponse est tombée. « Si le « sportwashing » permet d’augmenter ne serait-ce que d’1% mon PIB, alors on continuera de le faire. Et si je vise un PIB qui augmente de 1,5%, alors je ferai en sorte d’atteindre ce chiffre. Si ce n’était pas légal, alors nous devrions trouver une autre solution. Mais si c’est légal, quel est le problème ? », a lancé le Prince Mohamed Ben Salmane, qui prévoit de continuer à développer les investissements dans le sport. Le PIF, le fonds souverain d’Arabie Saoudite destiné, est doté d’une capacité d’investissement de 700 milliards d’euros, et ambitionne de dépasser les 1.000 milliards d’euros d’actifs d’ici à 2025.

Autant dire que l’enveloppe est plus que remplie alors qu’il avait été question, cet été, de voir l’Arabie SAoudite racheter au moins un autre club de football, qui pourrait être l’OM. Si cela devait être le cas, vue la capacité financière du Royaume du Golfe, ce n’est clairement qu’une question de volonté, car ce n’est pas le volet financier qui poserait problème à l’Arabie Saoudite. Et probablement pas non plus à Frank McCourt si une offre venait réellement à être effectuée.  

Julien Fournier président, l'Arabie Saoudite le connait bien

De plus, l'actualité chaude du club olympien interpelle au niveau du timing. En effet, Pablo Longoria a envie de tout plaquer et songe à démissionner, même s'il s'est simplement mis en retrait à l'heure actuelle. L'Equipe explique de son côté que Frank McCourt est bien obligé de songer à un nouveau président si le besoin s'en faisait ressentir. Et le premier nom sorti est celui de Julien Fournier, ancien dirigeant de l'OM mais aussi de Nice. Julien Fournier était revenu dans l'actualité marseillaise cet été, puisqu'il avait été l'un des intermédiaires dans le rapprochement de repreneurs d'Arabie Saoudite pour se renseigner sur la situation financière du club provençal, et si McCourt était à l'écoute des offres. La réponse avait été négative de la part de l'Américain, mais ses échanges récents avec le boss de l'OM et ses contacts avec les Saoudiens en font un nom que le natif de Boston connait très bien.