Le président de l'Olympique de Marseille est furieux contre ceux qui, selon lui, tentent de déstabiliser l'OM, Eyraud va multiplier les poursuites en justice.
Cela avait été le très long feuilleton de l'été dernier, la possible vente de l'Olympique de Marseille à Mohamed Ajroudi et Mourad Boudjellal a fini par être oubliée, même si l'ancien président du RC Toulon a tenté de rallumer la flamme sans y parvenir. Du côté de l'OM, on ne digère pas cet épisode, et tout ce qui l'a entouré, notamment les interventions multiples sur les réseaux sociaux, les chaînes d'infos et les médias spécialisés de pseudo insiders qui ont multiplié les rumeurs sur le possible départ de Frank McCourt en échange d'un chèque plus ou moins important. Lui aussi ciblé, car il sait que nombreux sont ceux à souhaiter son départ du poste de président du club phocéen, Jacques Henri Eyraud a visiblement décidé de faire de cette histoire une affaire personnelle. Le patron de Marseille, dont Mourad Boudjellal avait dit le plus grand mal, veut désormais que les « coupables » paient leurs agissements.
Dans un long entretien accordé à L'Equipe, le président de l'Olympique de Marseille annonce que l'OM a décidé de se défendre en justice et va débusquer ceux qui ont fomenté ce complot ou y ont participé, y compris sur les réseaux sociaux. « À l'OM, nous voyons, de temps à autre, des bandes désorganisées fondre sur nous. Ce sont les coalitions baroques d'anciens salariés licenciés, de dirigeants à la retraite qui pensent que l'OM leur appartient toujours, de supporters ultras exclus du stade, de prestataires écartés, de politiques locaux en mal de notoriété, d'anciens joueurs frustrés de ne pas avoir décroché de contrat avec le club. On regarde ça avec beaucoup de distance. Là, cela a été mené avec une intention profondément négative, on les a assignés en justice, les juges diront le droit, et on ira jusqu'au bout pour démasquer les imposteurs, les haineux qui se cachent derrière les comptes Twitter anonymes, bref, tous ceux qui ont cherché à nous déstabiliser, que nous avons identifiés », menace Jacques-Henri Eyraud, décidé à ne plus laisser ce genre d'événement se produire. Même si l'OM a probablement autre chose à faire, son dirigeant a lui décidé de jouer les justiciers.