L'OM racheté par l'Arabie Saoudite et avec des moyens colossaux sur le marché des transferts pour retrouver sa gloire. C'est un doux rêve des supporters mais Eric Di Meco est là pour ramener tout le monde à une réalité qui risque d'être bien triste.
La situation à l’Olympique de Marseille inquiète, alors que la Coupe de France est déjà terminée. La course au titre, il vaut mieux ne pas en parler, et seule l’Europa League et l’ambition de terminer aux quatre premières places en Ligue 1 donnent du piment à la deuxième partie de saison. Cela fait léger pour un club qui a toujours de grosses ambitions au lancement de l’exercice, mais qui se prend les pieds dans le tapis à chaque grand rendez-vous. Avec un effectif bancal, entre la CAN et les blessures, Gennaro Gattuso fait clairement ce qu’il peut, mais c’est la politique de Pablo Longoria qui est souvent pointée du doigt.
⏱ 90’ | #SRFCOM 1️⃣-1️⃣
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) January 21, 2024
[TAB 9-8]
Fin de parcours en Coupe de France.
🗓️ L’OM retrouvera la @Ligue1UberEats la semaine prochaine avec la réception de l'AS Monaco à l’@orangevelodrome pic.twitter.com/6o2cuohJUu
Le président de l’OM semble perdu et ne parvient plus à retrouver ses coups d’éclat au mercato, comme la signature d’Alexis Sanchez, pour porter son club vers les sommets. Une situation inquiétante pour Eric Di Meco, qui voit comme beaucoup le dirigeant espagnol mettre le clignotant en fin de saison. Mais pas forcément en raison d’une vente du club à l’Arabie Saoudite avec des moyens colossaux, mais plus comme une lassitude et une politique qui ne marche plus.
Un nouveau président, McCourt serre la ceinture
Pour ceux qui attendent un feu d’artifice en fin de saison, ils risquent d’être déçus selon l’ancien arrière gauche de l’OM, qui voit plus une gestion à l’économie pour les années à venir décidée par Frank McCourt. « Je pense que Longoria ne sera plus là à la fin de l'année. Je me pose des questions et je pense que la page va se tourner d'elle-même. Mais si il s'en va, dites-moi qui vous faites venir. On se rend compte qu'il y a une limite à la politique de Longoria. A faire des paris, tu en gagnes un ou deux et tu impressionnes tout le monde, mais tu en perds 10 dans le même temps. J'ai peur qu'il ne soit plus là à la fin de l'année, et j'ai peur de voir qui va arriver derrière », a livré Eric Di Méco, qui semble tout de même très inquiet sur l’avenir de son club de coeur. En effet, si Frank McCourt ne vend pas le club et confirme sa volonté de ne plus mettre la main à la poche, cela risque de devenir une politique sportive à l’économie à l’OM, ce qui n’a pas souvent été le cas ces dernières années.