Le dernier communiqué du clan Ajroudi a mis en rogne Giovanni Castaldi, ce dernier étant ulcéré par la manière dont l'homme d'affaire insiste auprès de l'OM.
L’avenir appartient aux gens qui se lèvent tôt, sauf du côté des candidats à la reprise de l’Olympique de Marseille où l’avenir appartient plutôt à ceux qui se couchent tard. Le dernier communiqué signé du cabinet suisse qui gère les affaires de Mohamed Ajroudi est tombé samedi peu avant minuit, et il était d’importance puisque l’on apprenait que cette fois le franco-tunisien souhaitait aussi racheter le Vélodrome. Pour Giovanni Castaldi, la blague Ajroudi a suffisamment duré, et il faut désormais laisser Frank McCourt et Jacques-Henri Eyraud mener le destin de l’OM comme ils le veulent sans venir quotidiennement leur mettre un nouveau communiqué sous le nez.
Sur la chaîne L’Equipe, le consultant n’est pas tendre. « Ils (Ajroudi et Boudjellal) se moquent du monde. Déjà, ils disent qu’ils ne veulent pas faire des polémiques, et ils envoient des communiqués tous les jours. Ils disent qu’ils ne veulent pas déstabiliser l’OM, mais tu as le président et le propriétaire qui disent qu’ils ne veulent pas vendre. Si tu veux vraiment acheter, tu fais ça en off et tu as nullement besoin des médias. L’histoire du Vélodrome, s’ils se sont renseignés ce matin et qu’ils ont attendu 24 heures pour avoir la réponse et balancer un communiqué, c’est encore une fois un coup de communication. Ils nous prennent pour des imbéciles (...) Déjà pour l’OM ils ne donnent pas le montant de leur offre, là on ajoute le Vélodrome. Je crois que les supporters ils en ont marre, déjà le coup de Bernard Tapie ils n’ont pas apprécié. McCourt, Eyraud, ils ont dit et redit que l’OM n’était pas à vendre. Tout est hallucinant », a fait remarquer un Giovanni Castaldi qui hésite entre la consternation et l’écoeurement.