Les réseaux sociaux se sont enflammés samedi lorsqu'un média français a confirmé que la vente de l'OM pour 300 millions d'euros était quasiment acté en 2024. Mais 24 heures plus tard, cette rumeur est salement mise à mal.
Samedi, Le Quotidien du Sport affirmait sans aucune hésitation que les Saoudiens s’étaient engagés à payer 300 millions d’euros le 1er juin 2024 pour acheter l’Olympique de Marseille à Frank McCourt, tout cela en ajoutant les différentes créances du club phocéen, ce qui pourrait expliquer les investissements de cet été lors du mercato. Et tout cela aurait été concrétisé par la visite d’une délégation saoudienne à Marseille ces dernières semaines, même si Pablo Longoria et le maire de la ville n’ont pas été conviés à ces rendez-vous. De quoi vendre du rêve et repousser à dans un an la fameuse vente de l’OM évoqué depuis deux ans et demi. Sauf que des supporters marseillais, lassés de toutes ces rumeurs, ont essayé d’en savoir plus. Et ils ont vite constaté une chose plutôt stupéfiante.
Un internaute russe pris dans le dossier de la vente de l'OM
Le "journaliste" Jérémy Kinot du très sérieux (🤡) Quotidien du Sport derrière l'article sur la #venteOM à 300M€ pour le 1er juin 2024 N'EXISTE PAS (comme la venteOM), il s'agit d'un faux nom et d'une photo appartenant à un russe nommé Ilia Samoїlov 🤡🤡🤡https://t.co/j4a8ZYwL4h pic.twitter.com/nRBfppQOF6
— Sesmi (@Sesmigok) July 29, 2023
Dans un premier, les « enquêteurs » se sont penchés sur le journaliste auteur de l’article en question, lequel affirme donc avoir des infos exclusives. Un certain Jérémy Kinot dont le nom ne figure nulle part ailleurs que sur ce site. Mais la profession autorise de signer des articles sous un pseudo, et tout cela n'a donc rien de problématique. Cependant, un autre détail a terminé de convaincre les fans de l’OM que tout cela ressemblait un peu à un bobard. Car la photo du journaliste en question est en fait celle d'un internaute russe, dénommé Illia Samoïlov, qui n’a strictement rien à voir avec le football, Marseille et l’Arabie Saoudite. De quoi donc éteindre définitivement cette piste qui semblait déjà complexe à comprendre dans la mesure où rien ne justifiait ce nouveau délai donné par l'Arabie Saoudite.