L’Olympique de Marseille joue ce mercredi à 19h un match d’une importance cruciale en Ligue 1 contre Valenciennes, mais le club phocéen doit faire face actuellement à une vague d’inquiétude qui génère des comportements plus ou moins rationnels. Et comme souvent dans ces cas-là, la rumeur d’une vente de l’OM revient à la surface. Pour Eric Di Meco, qui n’était pas réellement favorable à cette solution, l’heure est peut-être venue pour Margarita Louis-Dreyfus de lâcher l’affaire.
« À force de réfléchir, je me suis dit qu’il était peut-être temps de remercier les Louis-Dreyfus, qui ont sauvé le club et lui ont amené des titres, et leur dire que si cette équipe dirigeante ne peut pas faire de ce club un rival au PSG et à Monaco et bien il faut laisser la place. Je ne suis pas sûr que "MLD" ne vendrait pas si elle avait une offre, ce n’est pas sa passion à cette femme. Je suis sûr que des gens autour d’elle lui expliquent qu’il ne faut pas vendre le club, car ils ont des intérêts à le conserver. Mais l’OM est une marque. C’est donc vendable. Pourquoi j’en arrive à proposer cette solution extrême ? Parce que l’OM se trompe de modèle actuellement. Le club n’a pas beaucoup d’argent et a donc investi dans des jeunes joueurs pour les revendre avec une plus-value. Sauf qu’on connait l’histoire. Ces jeunes joueurs, une fois qu’ils se rendent compte de leur importance, ils sont les tauliers de l’équipe malgré leur très jeune âge. Ils s’en foutent ! Ils perdent un match et sont en boîte le soir même ! Ce qui les intéresse, eux c’est d’être bons, même si l’équipe perd, pour être transférés derrière. A Marseille, ça ne marche pas de faire ainsi », reconnaît l’ancien défenseur de l’Olympique de Marseille, qui admet avoir pensé que les choix de Vincent Labrune lors du mercato estival avaient été les bons.