Si elle a changé de nom, l'Europa League demeure une compétition de l’inattendu. L’OM et Mathieu Valbuena, qui se lanceront contre Copenhague, en savent quelque chose.
Copenhague, voilà la première équation qu’auront à résoudre les Marseillais au sein de l’ancienne C3. Et comme pour beaucoup d’équipes de l'Europa League, le jeu des Danois est une énigme sur la Cannebière. «On part dans l’inconnu mais on est prévenus. Ils ne jouent pas en compétition et viennent de finir un tournoi en Espagne. Mais on sait que cette équipe est composée d’internationaux danois, que l’on ne connaît pas forcément mais qui sont de bons joueurs de ballon», évoque Mathieu Valbuena, qui sait que des équipes beaucoup moins exotiques sont entrées en lice : «C’est une coupe d’Europe avec de gros matches à jouer et de gros clubs. Il y a de gros morceaux en Europa League comme Liverpool qui vient comme nous de la Champions League».
Des clubs extrêmement différents sont donc susceptibles de devenir les futurs adversaires de l’OM. Mais, pour le milieu de poche des Provençaux, l’antidote à ce kaléidoscope de formations est de se focaliser sur son équipe. «Le contexte sera difficile, il fera froid mais on doit continuer sur ce que nous faisons de bien, surtout au niveau de l’état d’esprit. Au lieu de s’occuper de notre adversaire, si nous arrivons à mettre les ingrédients actuels, cette envie et cette détermination, nous pouvons faire quelque chose de très intéressant là-bas», analyse le joueur formé à Bordeaux. Une vision des choses trop souvent reléguée aux oubliettes. A tort.