Dimanche soir, l'Olympique de Marseille reçoit Nantes dans un contexte très tendu autour de l'arbitrage. Après les déboires de Pablo Longoria et de Medhi Benatia notamment, Antoine Kombouaré espère que l'aire de jeu sera rapidement pacifiée.
Cela faisait longtemps qu'un Olympique de Marseille-FC Nantes n'avait pas été aussi attendu en Ligue 1. Les Marseillais sont en conflit ouvert avec l'arbitrage français après plusieurs polémiques cette saison. La dernière en date à Auxerre a été la plus violente avec la colère de Pablo Longoria. Le président de l'OM a été suspendu 15 matchs au cours de la semaine. Une sanction qui s'ajoute aux trois matchs pour Fabrizio Ravanelli mais surtout aux trois mois fermes de Medhi Benatia, il y a quelques semaines. Les Olympiens feront donc sans leurs principaux dirigeants pour ce sommet dominical.
Kombouaré ne veut plus de dirigeants près de lui
De quoi peut-être pacifier le Stade Vélodrome et notamment l'environnement des bancs de touche. A l'instar des Marseillais, de nombreux dirigeants français traînent souvent dans cette zone. Comme son père avant lui, Laurent Nicollin aime squatter le banc montpelliérain. Son attitude reste pacifique, ce qui n'est pas forcément le cas pour Olivier Létang (LOSC) ou Luis Campos (PSG) parfois véhéments envers le corps arbitral. Ces présences sont autorisées par la LFP et la FFF mais cela dérange Antoine Kombouaré. L'entraîneur nantais voudrait que le règlement change vite.
💨 La prépa' avant le déplacement à Marseille. pic.twitter.com/wdKFU8rZrg
— FC Nantes (@FCNantes) February 28, 2025
« Mais je ne vois pas ce que font un président ou un directeur sportif dans les couloirs, ou pour venir mettre la pression sur le quatrième arbitre au bord du terrain. On l'a vécu, ça n'amène que des soucis. Je ne sais pas pourquoi les instances ne prennent pas de décision à ce niveau-là », a t-il lâché en conférence de presse avant le déplacement de Nantes à Marseille dimanche. Les incidents successifs en Ligue 1 vont pousser les instances à suivre le Kanak à terme, ce qui ne serait pas un mal pour pacifier les bords de terrain, qui tournent de plus en plus souvent à la foire d'empoigne.