Annoncé proche de l’Olympique de Marseille cet été, le fonds d’investissement Doyen Sports a catégoriquement nié une éventuelle collaboration avec le club phocéen.
« En France, nous avons d'excellentes relations avec plusieurs clubs, pour lesquels nous avons travaillé sur le mercato », a confirmé Doyen Sports dans un communiqué publié par le Journal du Dimanche. Mais que les choses soient claires, contrairement à ce qu'annonçaient les dernières rumeurs notamment lancées par Canal+, le fonds d’investissement n’est pas lié à l’Olympique de Marseille et n’a rien à voir avec le transfert de Giannelli Imbula au FC Porto, ou l'arrivée de l'entraîneur Michel.
« Nombreuses mentions, inclues par des experts en droit et finances du sport, ont été faites sur notre future position d’actionnaire dans plusieurs clubs, notamment l'Olympique de Marseille ou l'AC Milan. Nous n'envisageons aucun investissement de ce type : cela ne fait pas partie de notre stratégie et ce serait un conflit d'intérêt avec notre activité en tant que représentant de joueurs et entraîneurs », a démenti DS, contraint par la FIFA d’exercer en tant que « tiers investisseur » (TPI) étant donné que la tierce propriété (lorsqu’un joueur appartient en partie à une autre société) est désormais interdite.
« Le foot français est étouffé »
Mais en France, le TPI n’est pas non plus autorisé, ce que regrette le fonds d’investissement. « Nous sommes convaincus qu'il y aurait plus d'équipes françaises dans les dernières phases des compétitions UEFA si les clubs pouvaient investir avec le TPI, peut-on lire sur le communiqué. Le foot français (…) est étouffé par un nombre de lois et de règlements, qui limitent les revenus des clubs et leurs imposent de lourdes charges et en conséquence leur pouvoir sur le mercato mondial. » Ce qui n’empêche pas certains dirigeants comme Jean-Michel Aulas de s’opposer à ce procédé.