Après les incidents qui ont provoqué le report du match entre Marseille et Lyon dimanche, de lourdes sanctions sont attendues. Mais pour se débarrasser des coupables de manière définitive, le journaliste Nabil Djellit encourage le président marseillais Pablo Longoria à prendre une mesure radicale.
A l’approche des Jeux Olympiques à Paris, ce nouvel incident pourrait bien provoquer une prise conscience. Dimanche soir, le match de Ligue 1 entre Marseille et Lyon a été reporté à cause du caillassage du bus lyonnais. L’entraîneur Fabio Grosso et l’un de ses adjoints ont été gravement touchés pendant ces scènes de violence. Un acte devenu récurrent près du Vélodrome, s'est plaint le club rhodanien.
Un vrai problème à Marseille
« L’Olympique Lyonnais regrette que ce type de situation se reproduise chaque année à Marseille et invite les instances à prendre la mesure de la gravité et de la répétition de ce type d’incidents avant qu’un drame encore plus grave ne se produise », a réagi le club de John Textor dans un communiqué. Il est vrai que les Gones ne sont jamais épargnés dans leurs déplacements jusqu’à la cité phocéenne.
Au-delà des forces de l’ordre, appelées à sanctionner lourdement les coupables, Lyon ne serait pas mécontent de voir son concurrent faire le tri au sein de ses supporters. Reste à savoir quelles solutions permettraient de remédier au problème. Pour le journaliste Nabil Djellit, le président de l’Olympique de Marseille Pablo Longoria devra se montrer courageux et reprendre la méthode de l’ancien patron du Paris Saint-Germain Robin Leproux.
Pour l'OM, l'exemple est bel et bien le PSG dans la gestion de ses supporters. Du courage au club et une vraie volonté politique... #OMOL
— Nabil Djellit (@Nabil_djellit) October 29, 2023
« Pour l'OM, l'exemple est bel et bien le PSG dans la gestion de ses supporters, a écrit le journaliste sur le réseau social X. Du courage au club et une vraie volonté politique... » Après le décès d’un fan parisien en 2010, Robin Leproux avait dissous les groupes de supporters et instauré le placement aléatoire pour empêcher le regroupement des ultras au Parc des Princes.