La réaction de Roberto De Zerbi après le match face à Auxerre avait beaucoup surpris. L'entraineur italien profite du calme de la trêve pour remettre les pendules à l'heure à tous les niveaux.
En arrivant à Marseille, Roberto De Zerbi avait expliqué que sa motivation venait autant du projet vendu par Pablo Longoria que de son désir de diriger une équipe dans une ville de football sulfureuse. Pour le moment, l’Italien n’a pas réussi à dompter le Vélodrome, et ses joueurs se fracassent trop souvent à domicile. La dernière défaite en date, le week-end dernier contre Auxerre, a provoqué une sortie tonitruante de sa part, laissant entendre qu’il était prêt à tout arrêter si les dirigeants estimaient que le problème venait de lui. Immédiatement rassuré par Pablo Longoria, Roberto De Zerbi n’a pas eu besoin d’aller plus loin, mais il a montré que son envie de réussir lui tenait à coeur. Et l’emmenait même un peu trop loin.
De Zerbi a identifié le problème
Une semaine ou presque après les faits, Le Phocéen et RMC affirment conjointement que la semaine sans match a permis de ramener le calme à la Commanderie. Sans vraiment avoir eu l’impression de dépasser les bornes, l’ancien coach de Brighton estime que son message n’a pas forcément été compris de la bonne façon, et qu’il aurait aimé qu’on capte mieux son envie de réussir à tout prix au Vélodrome. Les mauvais résultats à la maison, qu’il pensait être une forteresse imprenable, le touchent beaucoup et il a beaucoup cherché à comprendre la raison cette semaine.
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Selon la radio sportive, il identifie surtout le problème comme étant mental. Ses joueurs font un bloquage et ne se lâchent pas au Vélodrome, croulant sous la pression comme cela a pu être suggéré depuis le début de la saison. Résultat, ce qui devait être un atout est devenu un handicap, et empêche l’OM d’être mieux au classement. Des axes de travail que De Zerbi ne néglige pas, et il a même pris plusieurs joueurs en tête à tête récemment pour essayer d’enclencher un déclic, comme un Mason Greenwood trop souvent branché sur courant alternatif. S’il déteste les trêves internationales car cela coupe les dynamiques de son groupe, le coach marseillais compte toutefois bien en profiter pour remettre la tête à l’endroit de ses troupes avant le déplacement de reprise sur le terrain de Lens, avant la réception de Monaco le 1er décembre.