Le supporter marseillais a été condamné à trois ans et demi de prison ferme pour son implication dans les incidents du match Atl. Madrid – Marseille.
Détenu provisoirement depuis les faits, le 1er octobre dernier, Santos Mirasierra a été condamné ce vendredi à une peine de prison ferme de trois ans et demi. Huit ans de prison avaient été requis contre cet ultra marseillais accusé par la police locale d’atteinte à l’ordre public et à l’autorité. Son avocat espagnol avait annoncé dans un premier temps sa volonté de faire appel, mais l'avocat français du supporteur ne l'a pas confirmé. Avocat de la famille, M. Gilbert Collard a laissé planer le doute juste après l’annonce de la sanction. « Nous allons essayer d'obtenir un aménagement de cette peine. Il n'est pas acquis que nous fassions appel, pour des raisons de délais et au vu du risque d'aggravation de la peine. Nous pouvons essayer également d'obtenir une grâce », a fait savoir l’homme de droit, qui a ensuite amèrement regretté la décision du juge, mettant même en doute sa partialité. « Tous les observateurs, même les journalistes espagnols, sont d’accord pour dire que la preuve de la culpabilité de Santos n’a pas été apportée. Je viens d’avoir l’avocat espagnol au téléphone, il est consterné. Quand on voit une telle peine, on est obligé d’interpréter. On n’a pas eu à faire à un juge mais à un supporter notoire. Il a voulu faire preuve d’autorité et de vanité espagnole envers l’opinion française. On se rend compte à quel point le sentiment antifrançais est fort ici », a confié Maître Collard au magazine So Foot.
