Au lendemain de l’annonce par l’OM du limogeage d’Elie Baup, les langues se délient sur la chronologie des événements intervenus vendredi soir et samedi matin, lesquels ont abouti au départ de l’entraîneur. Selon le quotidien l’Equipe, dès vendredi il y avait une très chaude ambiance dans le vestiaire marseillais, comme l’a d’ailleurs reconnu Souleymane Diawara, avec un premier artificier, Mario Lemina, qui aurait fait payer à une porte la décision de son entraîneur de le remplacer à la pause par Saber Khalifa. Mais après la défaite face à Nantes, Giannelli Imbula et Florian Thauvin seraient également montés dans les tours, et dans le ton, l’intervention de José Anigo permettant de séparer les deux jeunes joueurs qui étaient proches de se frapper.
Samedi matin, au moment d’annoncer à ses joueurs qu’il venait de limoger Elie Baup, Vincent Labrune n’y est pas allé par quatre chemins. « Vendredi, vous m'avez donné envie de vomir. Vous avez oublié deux choses, d'abord que vous jouez à l'Olympique de Marseille et ensuite que vous êtes des footballeurs professionnels », a lancé le président de l’OM à son effectif. Selon un proche d’Elie Baup, cité par le quotidien sportif, ce dernier a également payé au prix fort d’avoir débarqué en 2012 sans son staff, ce qui évidemment le laissait un peu seul, même si Franck Passi a été un soutien permanent et sans faille pour Baup. « Élie a commis une erreur essentielle, celle de venir seul. Dans le football tel qu'il est devenu, c'est impossible. A fortiori à l'OM. Le staff ne l'a jamais vraiment soutenu, voire pas du tout. Il méritait d'être aidé », a expliqué Charles Debris, préparateur mental et proche du désormais ancien coach de Marseille.