Il y a quelques semaines, Toulouse avait laissé échapper, face à l'Olympique de Marseille, une place en finale de la Coupe de la Ligue. Dimanche soir, les deux équipes se retrouvent avec un gros challenge pour l'OM.
Le 3 février dernier, à une minute près, Toulouse battait l’Olympique de Marseille et se qualifiait pour la finale de la Coupe de la Ligue. Mais en égalisant pour l’OM, Brandao ne savait probablement pas qu’il allait non seulement permettre un peu plus tard à l’OM de se qualifier, mais également de lancer une belle série pour son équipe, seulement gâchée par l’élimination en Coupe de France.
En un peu plus d’un mois, de l’eau a coulé sous les ponts et au moment où les deux équipes se retrouveront dimanche soir au Stadium, l’Olympique de Marseille aura carrément l’occasion de revenir à un point de Bordeaux, avec le même nombre de matches, en cas de victoire. Un challenge que les joueurs de Didier Deschamps ne doivent pas rater une deuxième fois de suite, le nul de dimanche dernier contre Lorient ayant déjà contrarié le tempo phocéen. Mais l’entraîneur de l’OM a clairement prévenu ses joueurs que le voyage à Toulouse n’allait pas être une promenade de santé. « C’est une équipe bien regroupée, elle laisse peu d’espaces, peu d’intervalles. Ils jouent surtout le contre. Ce n’est pas pour rien si c’est la meilleure défense. Je suis persuadé que l’on n’aura pas le même style de jeu que contre Benfica. On ira pour attaquer et marquer mais en faisant attention en contre car ils sont capables de créer des problèmes », explique Didier Deschamps.
Du côté de Toulouse, en l’absence d’André-Pierre Gignac, on veut croire que tout est possible, y compris en faisant référence à cette fameuse demi-finale perdue. « Avec les résultats en demi de Bordeaux depuis deux journées, Marseille reprend espoir pour le titre. Ce sera un match compliqué, mais en même temps, c'est un match hyper agréable et hyper motivant à jouer (...) Je ne veux pas trop penser à la demi-finale perdue, car le contexte était différent avec un match à élimination directe. La seule chose qui peut éventuellement nous servir, c'est retenir ce qui a été bien dans cette rencontre, et oublier ce qui a été moins bien. Je pense que l'on a su leur tenir tête, et avec plus d'efficacité offensive et défensive, on passait. Il faut être confiant et revanchard », réclame Alain Casanova.