L'ancien président marseillais a confiance dans l'équipe d'Erik Gerets, même s'il lui trouve des défauts.
A la veille du match qui opposera l'Olympique de Marseille à l'Atlético Madrid, Bernard Tapie donne sa version de ce qui a évolué selon lui, entre l'OM version 2008 et l'équipe qui dominait l'Europe au début des années 90. « On voit bien aujourd’hui l’écart qui s’est creusé au niveau international au détriment du football français. Thierry Henry, il serait titulaire tous les jours à Lyon ou Marseille, et il ne joue qu’un match sur quatre à Barcelone. Sur le plan du tempérament, l’OM de mon époque, c’étaient des chiens galeux. Il y avait Mozer, Förster, Boli, DiMeco, Pardo, Germain dans le secteur défensif. Mais, devant, Papin, Völler ou Boksic, c’étaient les mêmes, explique l'ancien président de l'OM dans le quotidien L'Equipe. Un entraîneur comme Tomislav Ivic m’avait appris une chose : la débauche d’énergie, la volonté farouche, elles doivent se manifester quand on a perdu le ballon, par les onze joueurs de l’équipe. Et eux, ils avaient ça. Et quand ils avaient récupéré le ballon, devant, il y avait ce qu’il fallait. Je ne le retrouve pas dans l’équipe actuelle. Parce qu’elle dépense toute son énergie quand elle a le ballon et non pas quand elle l’a perdu. C’est le contraire qu’il faut faire. Aujourd’hui,devant, ils possèdent aussi de la qualité. Mais le pressing, c’est une discipline, un travail de tous les jours à l’entraînement. Mais, j’ai confiance aussi dans cet OM-là. »