Bernard Tapie n'était pas fan de Marcelo Bielsa, et il l'avait clairement dit dès la saison passée. Mais, après la démission d'El Loco, l'ancien patron de l'Olympique de Marseille estime que Vincent Labrune doit constater que sa présidence est un échec.
L’an dernier, après la fameuse conférence de presse de Marcelo Bielsa mettant en cause Vincent Labrune, Bernard Tapie avait été clair, si un entraîneur lui avait fait cela à l’époque où il dirigeait l’OM il l’aurait viré. Alors, en apprenant le départ d’El Loco, l’ancien homme fort du club phocéen, désormais patron du quotidien la Provence, n’a pas pleuré, bien au contraire. Mais s’il charge l’ancien coach de l’OM, Bernard Tapie estime que Vincent Labrune ne peut pas tout mettre sur le dos de Bielsa et doit également se remettre très sérieusement en cause.
Tapie conseille à Labrune de prendre du recul à l'OM
« Il doit se poser les vraies questions. Vincent devrait avoir l’intelligence, l’humilité et le recul pour faire le constat que depuis son arrivée à la présidence, non seulement sportivement, les résultats sont mauvais, mais aussi financièrement, on ne peut pas dire que ce soit un parcours brillant. Mais, surtout, vous ne pouvez pas faire l’unanimité contre vous sans vous demander si vous n’y êtes pas un peu pour quelque chose... Il n’est pas en bons termes avec les supporters, il n’est pas en bons termes avec les institutions, il n’est pas en bons termes avec les journalistes de la presse locale, pas davantage avec la plupart de ses collègues. Il semble n’avoir de bons rapports qu’avec lui-même, c’est ça le problème de fond. Ses grandes qualités qui ont fait de lui l’homme de confiance de Robert Louis-Dreyfus, qui était un homme d’expérience, ne sont pas à remettre en cause, mais ne sont pas forcément les mêmes que celles qu’il faut pour diriger un club de football de haut niveau. Jusqu’à présent, il n’a pas montré qu’il les avait », lâche, dans son journal, Bernard Tapie, pas loin de demander à Vincent Labrune de se prendre du recul à l’Olympique de Marseille.