L’Olympique de Marseille en a terminé avec la gestion « à l’ancienne » des abonnements dans les virages du Vélodrome, l’OM ayant trouvé un accord avec les associations de supporters pour reprendre la main sur la commercialisation de ces places. Dans cette histoire, le nom de Bernard Tapie est souvent revenu, nombreux étant ceux qui pensent que l’ancien président de l’Olympique de Marseille avait acheté la paix en faisant ce superbe cadeau aux supporters. Ce mercredi, dans La Provence, un quotidien dont il est le propriétaire, Bernard Tapie s’exprime et se défend d’avoir cédé à la facilité à l’époque où il était le bosse de l’OM.
« J’entends tout et n'importe quoi sur ce sujet. Or, la seule et unique raison qui nous a obligés à céder les abonnements en virage aux groupes de supporters, c'est qu'à l'époque il n'y avait pas de place numérotée dans les virages. C'étaient des gradins en ciment. Nous ne pouvions donc pas vendre d'abonnement. Dès qu'on avait atteint le nombre de places que la préfecture nous avaient permis de vendre, on était bloqués. J'ai alors accordé un tarif très intéressant aux groupes de supporters, environ 500 francs à l'époque. Et chaque début de saison, les associations nous achetaient à ce prix la totalité des places qu'elles revendaient ensuite, au billet unique ou à l'abonnement selon leur choix. Tout le monde y trouvait son compte. Nous car nous n'aidions plus financièrement ces groupes qui assuraient seuls les investissements animations, déplacement etc., eux qui pouvaient s'occuper directement de cette gestion», explique Bernard Tapie, qui ne souhaite pas qu’on lui prête, avec énormément de recul, des intentions qui à priori n’étaient pas les siennes.