La guerre des mots avant PSG-OM au sujet des supportes n’aura pas duré longtemps, la LFP ayant pris tout le monde de court pour interdire tout déplacement, à l’aller comme au retour. Une décision qui surprend des deux côtés.
Une nouvelle fois, le match PSG – OM se jouera sans laisser la possibilité aux supporters marseillais de se rendre au Parc des Princes. Une décision prise en amont par la LFP et qui devance toute possibilité d’incident entre les deux camps. Sachant que les anciens abonnés parisiens ont fait savoir qu’ils boycotteraient toujours le Parc des Princes pour cette rencontre, l’enceinte du XVIe arrondissement risque d’être bien terne pour un match toujours chaud. Une situation inédite, et qui n’est pas du fait du PSG a tenu à rappeler le président Robin Leproux.
« Vendredi dernier, il y avait eu une réunion au ministère de l'Intérieur et on travaillait sur un nombre de supporters marseillais situé entre 500 et 1000. Une décision a été prise pour avoir un risque zéro en la matière. Mais il y avait aussi la question de l'horaire. Je dis les choses très simplement, le Parc sera plein et quand les 45 000 personnes entreront, je souhaiterais qu'il fasse jour. Mais ça, ce sera une décision de la Préfecture et du ministère de l'Intérieur. On prend acte, mais ni sur l'horaire ni sur la fermeture des tribunes visiteurs, ce n'est pas une décision du Paris Saint-Germain », a assuré le président parisien, qui doit comme tout le monde déplorer ces mesures extrêmes qui sont loin de régler le problème pour l’avenir, et font beaucoup du tort à la majorité des supporters désireux de suivre leur équipe en déplacement.
« L'aspect qu'on ne peut regretter, c'est de vouloir mettre le public en sécurité et éviter des incidents au Parc. Mais on se dit qu'on doit être capable de s'accueillir les uns les autres, sinon, c'est une victoire des éléments violents. Mais il y a des circonstances extrêmes, inquiétantes. On peut comprendre que ce soit la décision qui a été prise », a tenté d’avancer Robin Leproux, qui sait que cette décision justement n’a pas été accueillie de la même manière dans le camp d’en face.
« Empêcher les gens de venir, c'est la plus mauvaise des solutions pour le football. Les gros problèmes n'ont jamais opposé les Parisiens aux Marseillais mais les Parisiens entre eux. C'est un lobbying politique fait à Paris qui a accouché de cette solution et il va être difficile de la faire comprendre aux supporters marseillais », a expliqué un José Anigo qui va en effet devoir annoncer à ses supporters qu’il sera impossible d’assister au match au Parc des Princes, comme l’année dernière.