Sous la menace d’une sanction de la commission de discipline de la LFP pour un geste lors du match contre le TFC, Zlatan Ibrahimovic n’est pas du genre à trembler. Et le buteur du Paris Saint-Germain n’est pas non plus du genre à trembler devant l’attitude farouche d’un stade. L’attaquant suédois le sait, l’accueil sera chaud pour lui et le PSG dimanche au Vélodrome, mais dans l’Equipe il explique que plutôt que de le perturber, cette rage à son encontre le dopait singulièrement.
« Retrouver le Vélodrome, le stade où le PSG est le plus haï ? C’est sympa, c’est ce qui fait le charme du football. Pour être honnête, je ne suis en France que depuis un an et je ne ressens pas comme vous cette rivalité. Maintenant, je garde un souvenir fantastique du match de l’an dernier, de ce 2-2, de mon doublé. J’avais remarqué que l’atmosphère était différente des autres stades où nous allions. Mais pour ressentir des émotions très intenses, il faut jouer ici plusieurs années et s’imprégner de la rivalité entre Paris et Marseille. Là où j’ai senti le plus de haine ? Lors de mon premier derby avec Milan contre l’Inter, un jour où l’Inter recevait. Là, j’ai senti le poids du public. À chaque fois qu’un ballon m’était adressé, il n’était pas encore arrivé dans mes pieds que les sifflets s’abattaient sur moi. (Petit sourire.) Le résultat final a été Inter, 0,Milan, 1. But d’Ibrahimovic. Quand un stade me conspue, ça me donne de l’adrénaline. Et ça renforce ma détermination », prévient, dans le quotidien sportif, l’attaquant du Paris Saint-Germain, à la veille du déplacement du club de la capitale à Marseille. Les supporters de l’OM savent donc à quoi s’en tenir concernant Zlatan Ibrahimovic.