Envoyé sous forme de prêt à Evian Thonon Gaillard tandis que Saber Khalifa quittait lui le club de Haute-Savoie pour l’OM dans un transfert classique, Modou Sougou n’est pas effondré de cette décision, admettant sans peine qu’il n’aurait pas eu le temps de jeu qu’il souhaitait à Marseille. Chez nos confrères de MediaFootMarseille, il raconte comme tout s’est goupillé et pourquoi il n’a pas d’aigreur au moment de changer de club.
« Au retour du stage en Italie, j'ai parlé avec Elie Baup, car j'avais vu que je n'avais pas beaucoup joué. Il m'a répété qu'il comptait sur moi et qu'il me trouvait intéressant, mais qu'il me voyait plutôt sur le banc. Il était content de mon travail de remplaçant... Moi, je ne peux pas me satisfaire de ça. J'ai besoin de temps de jeu. J’ai discuté avec José Anigo. Pour mon bien, il fallait que je parte. Il voulait que je reste en France pour m'observer chaque week-end. Il a regardé où je pouvais jouer 90 minutes à tous les matchs. C'est lui qui a choisi la destination (…) Il faut être réaliste. Le président m'a dit qu'il pouvait me vendre, car il avait des offres. Mais il compte sur moi. Il ne remet pas en cause mes qualités. Mais à l'OM, les places sont chères. J'aurais pu rester en jouant dix ou quinze minutes comme lors des six derniers mois. Mais ce n'est pas comme ça que je vois le foot, explique Modou Sougou, qui n’est pas le seul joueur débarqué cet hiver à Marseille à être sur la sellette cet été. Nous avons débarqué dans une équipe déjà construite qui était en haut du classement. On s'est retrouvé dans le mauvais wagon. En début de saison, je pensais que les compteurs étaient remis à zéro. Mais rien n'a changé. »