Le psychodrame vécu actuellement par l’Olympique de Marseille avec le loyer du Vélodrome met au premier plan les difficultés des clubs qui doivent composer avec les élus locaux et régionaux, ces derniers ayant mis à la poche pour financer les nouveaux stades. Pour Daniel Riolo, en décidant de partir seul au combat, et malgré les innombrables bâtons qui lui ont été mis dans les roues, Jean-Michel Aulas a clairement fait le bon choix, gardant sa liberté totale ou presque. Et Riolo de demander à Vincent Labrune de vite se calmer et de jouer au Vélodrome.
« Jean-Michel Aulas, lui, n’a pas voulu de ce système public-privé. Il a souffert pour avoir son stade, mais celui-ci sera 100% privé. Il fera ce qu’il veut. Le maire viendra certainement au stade faire des RP, supporter le club qui continuera de porter le nom de la ville, mais on sera face à un modèle unique en France, a fait remarquer le journaliste de RMC, qui constate qu’à l’exception de l’Olympique Lyonnais, les autres clubs qui ont lancé la construction d’un nouveau stade doivent se plier à des exigences financières, citant bien évidemment le cas de l’OM. En attendant de copier l’OL, les autres doivent composer avec un système qui a beaucoup de défauts, mais qui existe en l’état. La plupart du temps, ville et club parviennent à s’entendre, mais quand ce n’est pas le cas, comme à Marseille, le spectacle proposé est minable. Encore une fois, comment la direction du club peut-elle être prise de court par cette situation ? Toujours est-il que les dirigeants marseillais devraient retrouver vite un peu de lucidité sous peine d’être encore plus ridicules… »