Ce dimanche, Hatem Ben Arfa a manqué les retrouvailles avec l’un de ses anciens clubs, puisqu’il a zappé la mise au vert de son équipe avant le match contre l'Olympique de Marseille.
Epuisé physiquement et moralement, l’attaquant français a été écarté par son entraineur, qui ne lui a bien évidemment pas délivré de passe-droit malgré l’importance de la rencontre. De quoi gâcher son très beau match à Séville quelques jours plus tôt, avec le retour d’une polémique sur son implication. Car si Hatem Ben Arfa sort en effet de deux saisons blanches et a du mal à enchainer les matchs, ses coéquipiers n’ont pas ce luxe de pouvoir zapper. Alors, au moment d’évoquer la performance timorée des Marseillais à Rennes, La Provence se lance dans une comparaison osée entre la fiche de paye et le rendement sur le terrain.
« Ils croyaient quoi? Qu’il suffisait de traverser la France pour prendre trois points comme on traverse la rue pour trouver un job? Une mi-temps par ci, une mi-temps par là, la première ou la deuxième, ça ne suffit pas pour justifier des salaires à temps plein et des ambitions prétentieuses. D’ailleurs, la performance de la mobylette Traoré, comparée aux caprices de Ben Arfa qui doit gagner cinq fois plus que lui mais se croit au-dessus des règles en boycottant la mise au vert, atteste, côté rennais, de cet état de fait que l’on retrouve un peu partout », balance le quotidien régional, persuadé que le problème connu cette saison à l’OM, où des gros salaires comme Strootman, Mandanda et Payet ne sont pas au niveau attendu, a aussi lieu dans d’autres clubs de Ligue 1.