L’attaquant marseillais est la bonne surprise de ce début de saison à l’OM, et même l’équipe de France. Un rendement plutôt inattendu pour Loïc Rémy, après un transfert épineux, des soucis médicaux et une blessure dès le mois de septembre.
Mais c’est moralement que l’ancien niçois estime avoir pu redresser la barre aussi rapidement de part tout d’abord sa jeune expérience à Lyon, mais aussi son souci cardiaque qui a quelque peu secoué les puces de l’ex-joueur de l’OL.
« C’est sûr que quand on vous annonce qu’il y a un problème de santé, que vous pensez que vous allez peut-être devoir arrêter le foot, cela a été difficile à entendre. J’ai eu la chance d’avoir le soutien de pas mal de personnes autour de moi. Déjà quand vous avez la bonne nouvelle ensuite, vous êtes très content de pouvoir continuer à jouer au foot. Quand j’arrive sur un terrain, je me dis que je n’ai pas le droit de faire des matchs demi-teinte, j’essaye de donner le maximum, même si bien sûr parfois ce n’est pas toujours évident. Cela m’a rendu plus fort, m’a forgé le caractère. Maintenant, je suis libéré par rapport à ça, je n’ai aucune appréhension, des médecins de qualité m’ont donné le feu vert donc je ne me pose aucune question », a expliqué sur RTL Loïc Rémy, qui a pu prouver par son premier but à Lille, une frappe en force pleine lucarne en angle fermé, qu’il ne se posait en effet aucune question. Une manière aussi de confirmer sa longue progression depuis ses débuts très timorés à Lyon, où là aussi le mental a beaucoup joué puisqu’il a beaucoup souffert des éclosions précoces de ses compères de formation, Ben Arfa et Benzema.
« J’ai eu la chance et d’un autre côté la malchance d’être avec Karim et Hatem dans ma formation à Lyon. Ils ont explosé très rapidement et moi j’étais un peu dans leur ombre. J’ai du batailler encore plus pour arriver où je voulais aller. Ma formation n’a pas été évidente car on sait bien qu’il y a peu de places en professionnel et quand on voit que ses copains jouent beaucoup, on se pose forcément des questions. Mais j’ai eu le mental, c’est ce qui fait parfois la différence », a rappelé l’attaquant marseillais, qui sait qu’actuellement, entre le statut d’éternel remplaçant de Benzema à Madrid, et les démêlés de Ben Arfa avec l’OM puis sa blessure avec Newcastle, il en train de prendre une douce revanche sur ses anciens copains de l’école lyonnaise.