Abonné au banc de touche, ou aux tribunes du Vélodrome, il n'a joué qu'une seule minute en Ligue 1 cette saison, Jean-Philippe Sabo n’est pas du genre à pleurnicher sur son sort, même si bien évidemment il a toujours très envie de porter le maillot de l’OM sur les terrains français. Cependant, dans l’Equipe, le défenseur marseillais confie que même si ce statut n’est pas satisfaisant, le fait d’être à l’Olympique de Marseille est quand même une belle chose pour lui, formé au sein du club provençal.
« Mentalement, c’est difficile, mais je me suis accroché (…) J’aborde la semaine en sachant que je n’ai qu’une infime chance de jouer. Je me dis qu’on ne sait jamais, que si je fais une bonne semaine, le coach peut me faire entrer dix minutes. Enfin, si je suis dans le groupe. Cela motive un peu, même si entrer m’arrive rarement. Alors, je me donne à fond pour m’entretenir physiquement et m’améliorer. Didier Deschamps a été honnête avec moi. Je n’ai pas été surpris de voir Djimi Traoré arriver. Il m’a dit que si je restais, il ne me mettrait pas à l’écart. Il a tenu sa parole, constate Jean-Philippe Sabo, dont le contrat s’achève cependant à la fin de la saison et qui pour l’instant n’a pas reçu de proposition de prolongation de l’OM. Même cela n’est pas pour le perturber. Je fais un métier que j’aime. Je ne me lève pas pour aller à l’usine. »