Le président de l'Olympique de Marseille va s'occuper personnellement du dossier ouvert mardi par Troyes, qui a relayé des propos racistes tenus à l'encontre de Hyun-Jun Suk.
Dans une période déjà compliquée pour le football, le président de l’OM se serait probablement passé de cette polémique révélée mardi soir quand dans un communiqué l’ESTAC a indiqué qu’il était prêt à soutenir Hyun-Jun Suk si ce dernier décidait de porter plainte suite aux « propos racistes » tenus à son encontre par différentes personnes lors du match contre Marseille au Vélodrome. Ces propos (« Le samouraï, il l’a découpé 2 fois », « il va en faire des sushis »), avec quelques rires bien audibles, sont venus du banc de touche de l’Olympique de Marseille ou de sa proximité, et ils ont été clairement saisis par Prime Video, et avaient été relayés lundi soir, avant que Troyes communique, dans l’After Foot sur RMC. « Il y a eu des polémiques qui ont tourné en affaire d’État pour moins que ça », avait même confié Daniel Riolo sur ce sujet. Selon l’AFP, Pablo Longoria, qui était à Paris afin d’être présent lors de la remise de la Légion d’honneur à Jacques-Henri Eyraud, a téléphoné à son homologue troyen afin de lui présenter ses excuses au nom de l’OM.
On pose ça ici pour ceux qui ne savent pas pic.twitter.com/T8sFWBnqg2
— Pierre (@PierrePRueda) November 30, 2021
Mais le patron de l’Olympique de Marseille ne va pas se contenter de cela, et Pablo Longoria va désormais convoquer l’ensemble des joueurs et du staff afin d’avoir une explication, et surtout de savoir qui sont les auteurs de ces propos. Pour l’instant, du côté de l’OM, on ne sait pas qui a pu avoir ce langage et avant de prendre des sanctions le club phocéen va mener son enquête. A ce stade de l’affaire, la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel n’a pas encore officiellement réagi, mais dans le climat actuel il paraît clair que ces propos entendus à la télévision ne vont pas tomber dans l'oreille d'un sourd du côté du gendarme du football.