Ces derniers mois, les rumeurs d’une vente de l’OM à l’Arabie Saoudite ont enflammé les supporters marseillais à plusieurs reprises.
Les rumeurs ne s’arrêtent jamais au sujet de la vente de l’Olympique de Marseille, ce qui a le don d’agacer au plus haut point Frank McCourt. Les mois défilent et le discours du propriétaire américain de l’OM reste le même : le club phocéen n’est pas à vendre. Pourtant, un intérêt saoudien a été annoncé à de multiples reprises. Qu’en est-il réellement ? Interrogé à ce sujet sur l’antenne de RMC, l’économiste du sport Pierre Rondeau a expliqué qu’en réalité, un investissement massif de l’Arabie Saoudite à l’OM était impossible. Et pour cause, en raison de la rivalité géopolitique avec le Qatar, qui détient le Paris Saint-Germain, le fonds d’investissement saoudien n’aurait jamais tenté le diable en investissant à Marseille au risque de se faire humilier par son ennemi juré sur le rectangle vert.
Une vente de l'OM à l'Arabie Saoudite était impossible
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« Il est connu que l’Arabie Saoudite et le Qatar sont deux frères ennemis qui se détestent. Littéralement, il y a eu des boycotts et des menaces. C’est pour ça qu’ils ont même au fond d’eux, en termes de stratégie pour investir dans le football, ils ne voulaient pas aller à Marseille. S’ils avaient dû vraiment réfléchir, dialoguer, discuter, sur une probable vente et rachat de l’Olympique de Marseille, ce qui n’est jamais arrivé. Mais s’ils avaient dû y réfléchir, ils ne pouvaient pas prendre le risque, vis-à-vis du Qatar qui est vraiment leur pire ennemi, perdre pendant 5 ans avant de pouvoir s’installer dans la durée et devenir un club compétitif. Là à Newcastle, l’avantage c’est ce que c’est la Premier League, ils vont pouvoir se faire la main face aux Big 6 anglais et sans finalement avoir ces deux rencontres annuelles face au PSG, si cela avait été à l’OM, et prendre le risque de les perdre. Parce que médiatiquement et diplomatiquement pour eux, ça allait à l’encontre de ce qu’ils espéraient dans cette quête d’amélioration de leur réputation et notoriété en matière footballistique » a analysé Pierre Rondeau, pour qui les rumeurs au sujet d’une vente de l’OM à l’Arabie Saoudite ne sont donc pas fondées. Tout du moins, si des contacts ont peut-être eu lieu, il est logique pour l’économiste que les discussions n’aient finalement pas abouties.