Décevants lors du Classique contre l'Olympique de Marseille avec le Paris Saint-Germain (2-2), Neymar et Kylian Mbappé ont subi les critiques de Pascal Praud.
Dimanche soir sur la pelouse du Vélodrome, les deux recrues vedettes du club de la capitale ont clairement déçu. Si Neymar a réalisé un match mi-figue mi-raisin, avec un but pour commencer et un carton rouge bête pour finir, Mbappé a été inexistant. Imprécis dans les derniers gestes et mangé physiquement par Rolando et Amavi sur son côté droit, l'ancien joueur de Monaco a affiché un visage inhabituel. Une piètre performance qui n'étonne pas Pascal Praud, lui qui juge que le comportement de Mbappé, plus hautain qu'auparavant, le dessert clairement depuis plusieurs semaines.
« Je ne suis pas loin de tenir Neymar pour responsable du délitement collectif du PSG. Il a des foucades d’enfant gâté. Neymar ne tient pas ses nerfs. Il est en danger s’il ne modifie pas son état d’esprit. Il phagocyte le système. Il déséquilibre l’équipe. Il ne défend jamais. Ses coéquipiers se sentent obligés de lui refiler le ballon. Neymar est un surdoué, un footballeur d’exception, un talent unique, un futur Ballon d’Or, mais qu’il n’oublie pas qu’on gagne ensemble, jamais tout seul. Mbappé ? Il est passé en quelques semaines du jeune homme bien sous tous rapports à un ado rattrapé par la grosse tête. Il y a une forme d’arrogance, de suffisance chez lui. Je ne dirai pas qu’il est sous mauvaise influence, que le comportement de Neymar a contaminé son cerveau. Je ne le dirai pas, mais je n’en pense pas moins. Cette façon qu’ont les deux attaquants du PSG de s’envoyer des fleurs et de considérer qu’ils vivent en dehors des lois du vestiaire dévoile là-encore une façon de voir (et de vivre ?) qui m’inquiète un poil pour l’avenir. Bref, je peux me tromper, mais ce PSG va au-devant de grandes désillusions ces prochains mois », a balancé, sur Yahoo Sport, Praud, qui s'inquiète donc pour l'avenir du PSG si Neymar et Mbappé venaient à rester sur leur planète surdimensionnée, même si le but égalisateur de Cavani contre l'OM a pour l'instant sauvé l’équilibre du vestiaire d’Unai Emery.