Sans surprise, les supporters de l’Olympique de Marseille étaient interdits de déplacement au Parc des Princes (3-1 pour le Paris Saint-Germain) dimanche dernier.
Pour les autorités, cette mesure permettait d’éviter tout affrontement entre les deux camps rivaux. Le problème, c’est que les fans parisiens n’avaient pas besoin des Marseillais pour se faire remarquer. En effet, le club de la capitale évoluait dans un contexte tendu, ses supporters n’ayant pas digéré le fiasco en Ligue des Champions.
C’est pourquoi le Collectif Ultras Paris a laissé sa tribune vide pendant le premier quart d’heure de la rencontre. Autre manifestation de colère aperçue, les jets de projectiles et de pétards sur la pelouse. Notamment auprès du photographe de La Provence Frédéric Speich « sonné par le bruit assourdissant de l’explosion » et « contraint de passer des examens médicaux ».
La Provence alerte la LFP
Un acte qui pourrait valoir une sanction au PSG, comme le souligne le quotidien régional en citant l’exemple de l’OM. « Le même type d’incident (la déflagration s’était produite dans les pieds de Kevin Strootman, le long de la ligne de touche) avait eu lieu lors d’OM-Lille, le 25 janvier. Le Vélodrome avait alors été sanctionné et la réception de Bordeaux s’était tenue à huis clos », ont rappelé nos confrères, comme pour alerter la commission de discipline.