Le président de la Commission d’appel de la Ligue de Football Professionnel, qui a décidé mardi d’annuler l’interdiction faite aux supporters de l’Olympique de Marseille de venir au Parc des Princes pour PSG-OM, a expliqué sa position. Ce dernier a notamment regretté le peu de concertation dans ce dossier, et exige de la Commission d’organisation des compétitions qu’elle s’entretienne avec les deux clubs. Un camouflet infligé à la LFP par une de ses commissions.
« Nous recommandons à la commission d'organisation de reconvoquer les dirigeants du PSG et de l'OM dans les plus brefs délais. Il est nécessaire de discuter en amont avant de prendre des décisions d'une telle portée. Il n'y a pas de contradiction du règlement dans la décision de la COC, mais une absence avérée de concertation, constate Jean-Pierre Klein, visiblement déçu du manque de pédagogie de ses collègues de la LFP dans ce dossier et qui se confie sur le site de la Provence. La commission d'appel a souligné dans ses attendus le comportement exemplaire des supporters de l'OM depuis le début de la saison. Or, quand on décide de les priver d'une rencontre, il faut leur expliquer pourquoi, comme il est nécessaire de leur dire pourquoi il pourrait se déplacer au Parc des Princes. Nous insistons aussi sur un point. La commission d'organisation des compétitions devra tenir compte avec les représentants des deux clubs de la sécurité et de l'ordre public. Nous ne pouvons occulter ce paramètre. La LFP devra s'assurer auprès des pouvoirs publics de leur capacité à assurer la sécurité des supporters olympiens dans une période mouvementée par les conflits sociaux. »
