Recruté par Bernard Tapie pour diriger la rédaction de La Provence, Franz-Olivier Giesbert, avait réussi le challenge de se mettre à dos la totalité ou presque des journalistes du quotidien régional. Mais en ce dimanche de Clasico, l'ancien patron du Point et abonné aux plateaux de télé a décidé de tomber dans une démagogie tellement excessive qu'elle en devient presque drôle. Car FOG ressort la totalité des clichés disponibles sur ces duels entre le Paris Saint-Germain et l'Olympique de Marseille.
« Le Clasico entre les clubs de Marseille et de Paris, ce dimanche, ne relève pas seulement du sport. Si la tension est à son paroxysme, c’est parce que s’y mêlent aussi de la politique, du fantasme, de l’Histoire, dans une atmosphère de règlements de compte. Avant chaque match entre l’OM et le PSG, on dirait que les deux villes jouent leur va-tout. Comme si elles allaient purger en 90 minutes des siècles de défiance, de détestation. Marseille-Paris, c’est toujours David contre Goliath, le petit contre le gros. Sauf que David a retrouvé la pêche, ces temps-ci, et que Goliath est dans une petite forme. Le PSG qui mérite bien son surnom de PQ (pour Paris-Qatar) est devenu la preuve vivante que tout ne s’achète pas. Le club parisien s’est payé certains des meilleurs joueurs du monde (Neymar, Mbappé, Cavani, etc.). Mais il n’a pas réussi à s’offrir le succès en Ligue des Champions. Apparemment, il lui manque l’essentiel, ce qui, dans le football, fait gagner ou perdre : l’esprit d’équipe, une certaine fraternité, ce qu’on appelle aussi le collectif, que l’OM a retrouvé depuis l’arrivée en son sein de Magic Balotelli », écrit Franz-Olivier Gisbert dans un édito pour La Provence.