Il y a plusieurs mois de cela, Bordeaux, Caen, Lille, Lorient, l’OM, Montpellier, et le PSG, ont décidé de contester juridiquement l’accord entre la LFP et l’AS Monaco, permettant au club de la Principauté de régler définitivement son avantage fiscal énorme contre un chèque de 50ME. Et ce lundi, le Conseil d’Etat va prendre connaissance des conclusions d’un rapporteur désigné par la plus haute juridiction administrative française. Pour Jean-Louis Triaud, Monaco a un avantage inadmissible compte tenu de l’absence d’impôt à Monaco, et le président de Bordeaux espère une décision favorable aux rebelles.
Monaco c'est plus possible...
« Ce que je réclame et six autres clubs avec moi, ce n’est pas une somme, c’est l’équité. Que Monaco ait son siège social en France, et donc les mêmes règles que les autres. On ne peut pas prendre le départ d’un 100 mètres avec 20 mètres de retard sur un concurrent. Cette équité, c’est un principe qui devrait mobiliser tout le monde, je suis étonné que ce ne soit pas davantage le cas (…) Cela fait presque 20 ans que je m’élève contre cette situation, mais à l’époque, on me disait : « C’est Campora, on a de bonnes relations avec lui, il ne faut pas l’emmerder. On réglera ça quand il partira. » Alors certes, la Ligue s’est penchée sur le dossier, mais ce chèque de 50 millions d’euros ne règle rien. C’est une situation anormale, il faut qu’elle cesse », exige, dans les colonnes de Sud-Ouest, le président des Girondins de Bordeaux, pas décidé à lâcher le morceau et qui souhaite donc que le Conseil d’Etat aille dans son sens et dans celui des équipes qui ont lancé cette action en justice.