Pourquoi Gignac est resté à l’OM

La folle journée de mercredi l’a été particulièrement à Marseille, où le feuilleton André-Pierre Gignac a connu de nombreux rebondissements. L’attaquant phocéen apprend tout d’abord de la bouche de ses dirigeants qu’il a le feu vert pour quitter le club sous forme de prêt. L’OM se renforcerait ainsi avec un autre attaquant si Gignac partait. Voilà donc l’attaquant provençal à Londres pour négocier avec Fulham, avec qui il trouve un accord, visite les installations, avant que Newcastle ne fasse une proposition plus importante. Désireux de réfléchir, Gignac est en fait retenu par l’OM au dernier moment, le club phocéen ayant essuyé deux refus imprévus de dernière minute.

C’est tout d’abord Amauri, qui était libéré de sa dernière année de contrat avec la Juventus sous condition d’un départ, qui n’a pas accepté les conditions marseillaises, à savoir un salaire de 2 ME pour un contrat de deux ans. Ensuite, l’OM a activé la piste Gyan, mais Sunderland n’était pas prêt à perdre son buteur ghanéen, sauf en cas d’échange avec Gignac. Une opération qui n’a pas pu être montée financièrement, et l’OM, qui ne souhaitait surtout pas se retrouver avec un attaquant de moins, a donc fait savoir dans la soirée à Gignac qu’il n’avait plus le feu vert pour quitter le club. « Soit on prenait quelqu’un de confirmé devant, et André-Pierre se retrouvait dans une situation un peu compliquée, soit on prenait personne et il restait », a rapidement résumé José Anigo. Reste qu’au final, cette folle journée en dit long sur la faible confiance qu’attribue Didier Deschamps à l’ancien toulousain.