Jean-Michel Aulas ne désespère pas de voir Nicolas Nkoulou rejoindre l’Olympique Lyonnais lors de ce mercato et le président du club rhodanien en appelle à la solidarité nationale pour que Vincent Labrune lui vende son défenseur. Sur RMC, le patron de l’OL avait des trémolos dans la voix en affirmant qu’en acceptant que son défenseur rejoigne Lyon pour 10ME, le président de l’Olympique de Marseille pourrait oeuvrer pour défendre le football français. Pas certain que l’argument fasse mouche.
« Chez nous, le dossier Nkoulou n’est pas clos. J’ai prolongé notre offre jusqu’à ce que Nicolas nous dise qu’il ne pourra pas venir cette année (…) La solution, c’est quoi ? Soit on garde un joueur et il arrive en fin de contrat. Soit on regarde la proposition, qui est une proposition à près de 10 millions euros, qui permet à Nicolas de jouer en Ligue des champions. Il me semble qu’il faut qu’il y ait une solidarité nationale. Aujourd’hui, Marseille ne jouera pas la Ligue des champions. L’OL la jouera. Ça a souvent été l’inverse dans le passé. On a terminé devant l’OM. C’est la sanction sportive, la sanction économique. Aujourd’hui, on est repassé devant alors qu’on était derrière Marseille, alors que pourtant, on a consacré nos investissements dans des directions différentes. Marseille a investi sur des joueurs. Nous, sur des infrastructures. Aujourd’hui, on a aussi les moyens d’investir sur des joueurs. Ça serait donner raison à la politique de Marseille que de faire une offre et une plus-value sur un joueur acheté il y a quatre ans, alors qu’autrement, on risque de tout perdre. Donc solidarité, mais également raisonnement tout à fait logique. Ils ont des joueurs qui sont en fin de contrat. Un certain nombre sont déjà partis, soit parce qu’ils étaient en fin de contrat, et ça a couté fort cher, soit parce qu’ils ont été transférés. Quand on a l’occasion de prendre entre 8 et 10 millions sur un joueur en fin de contrat dans un an, ça vaut le coup d’y réfléchir », a prévenu Jean-Michel Aulas, histoire d’enfoncer le club concernant un joueur qui entame sa dernière année de contrat et sera libre dans un an. Et si l’argument national a peu de chance de faire mouche, celui financier peut forcément inciter Vincent Labrune à réfléchir.