L'OM ne digère pas son élimination face au Panathinaïkos en tour préliminaire de Ligue des Champions, avec un arbitrage qui est dans la cible des critiques.
L’élimination en tour préliminaire de Ligue des Champions va forcément mettre du temps à être digérée à l’Olympique de Marseille, alors que le mercato avait provoqué un énorme engouement qui retombe comme un soufflet. Face à une équipe grecque très limitée et la tête sous l’eau pendant 120 minutes, l’OM n’a pas su se mettre à l’abri. La faute à une maladresse dans le dernier geste, à une gestion compliquée de la fin de la rencontre, mais aussi à des décisions arbitrales qui ne passent pas. La nomination de Michael Oliver avait été accueillie avec soulagement par les supporters marseillais, qui appréciaient d’avoir un sifflet d’expérience pour une telle rencontre, après l’arbitrage déjà décrié du match aller.
Un des scandales de l'année
Mais entre le penalty non sifflé sur Matteo Guendouzi et le but refusé à Vitinha en prolongation, l’incompréhension et la colère demeurent très vives à Marseille. Pour Jérome Alonzo, consultant pour plusieurs médias qui a porté le maillot de l’OM, il y a tout de même deux énormes problèmes que ni l’arbitre anglais, ni la VAR, ne sont parvenus à régler, et ce qui pose question à ce niveau et avec de tels enjeux. « Mais contrairement au Hawk Eye en tennis, la VAR n'est pas un instrument binaire. C'est un autre outil d'interprétation mis au service d'une personne autre que l'arbitre. C'est ça, la VAR, et il faut que les gens le comprennent : elle apporte une autre interprétation. Quoiqu'il en soit, tous les gens avec qui j'en parle depuis mardi soir sont d'accord avec moi : sur cette action, il y a une faute manifeste du défenseur grec, qui charge Guendouzi dans le dos. Pour moi, c'est l'un des plus gros scandales de l'année en football », a livré Jérome Alonzo, pour qui l’OM aurait du avoir ce pénalty dans les arrêts de jeu afin de tenter de mettre un terme définitif au suspense.
Le tournant du match, Michael Oliver a du sang sur les mains pic.twitter.com/1xlBtd9RDo
— Wiloo (@WilooFootball) August 15, 2023
Et au cours de la prolongation, une autre action sulfureuse a eu lieu, avec le but refusé à Vitinha pour un hors-jeu de Sarr. Logique d’un point de vue du règlement, mais sur la même action, Renan Lodi se fait balancer, pour une faute qui semble bien se terminer dans la surface. Pas de quoi réveiller les arbitres de la VAR, ce qui a aussi le don de mettre Alonzo en fureur dans La Provence. « Ensuite, en prolongation, il y a l'action du but refusé à Vitinha où Sarr est logiquement signalé hors-jeu car il fait action de jeu en empêchant son vis-à-vis de défendre. Mais est-ce que la VAR a regardé s'il y avait penalty sur Amine Harit sur la même action, deux secondes avant ? Selon moi, il doit y avoir but refusé et penalty. Paradoxalement, des penalties comme ceux que Matteo a provoqués mardi soir, il faut s'attendre à en voir deux mille désormais… », a pesté l’ancien gardien, pour qui les mains involontaires sont beaucoup plus facilement sifflées que les plaquage au sol. Un vrai scandale donc aux yeux du consultant, qui n’est pas le seul à le penser dans la cité provençale.