L'Olympique de Marseille s'est souvent plaint des arbitres, et parfois à juste titre, même si tout le monde peut finalement en dire autant en L1, les hommes en noir n'étant pas infaillibles. Pierre Ménès le fait d'ailleurs remarquer ce lundi sur son blog, les arbitres ont souvent évité de gros soucis à l'OM lors des derniers matches, ce qui devrait inciter le club phocéen et ses dirigeants à plus de calme quand ils taillent les arbitres.
« C’est au Vélodrome qu’on a pu prendre un peu de plaisir. Je ne suis pas sûr que les Marseillais se soient autant amusés que ça vu qu’une fois de plus, ils ont été incapables de gagner à domicile, après avoir été menés deux fois au score (…) A côté de ça, l’OM a quand même dominé la partie, a beaucoup donné, a fait preuve d’enthousiasme. Mais malheureusement, en terme de réalisme, offensif et défensif, ce n’est toujours pas ça. Devant, on a l’impression qu’il n’y a pas l’ombre d’une esquisse de jeu collectif qui se mette en place. Cabella monte très clairement en puissance depuis trois matchs, mais Batshuayi a été maladroit et mal placé, Barrada a plutôt travaillé au milieu et on ne peut pas demander à Nkoudou de faire la différence à chaque match. Après, il y a les buts. Moi, je ne sanctionne pas la main de Cabella, qui essaie juste de ne pas être percuté par Batshuayi. En revanche, il est évident que le ballon est sorti entièrement sur le centre de Nkoudou pour la reprise victorieuse de Sarr. Les Marseillais ont très justement râlé à de nombreuses reprises après l’arbitrage la saison dernière. Cette fois, ça fait quelques matchs que les Olympiens n’ont pas à se plaindre, entre les buts hors-jeu face à Monaco, le penalty non sifflé sur Quintero à Rennes et cette égalisation face à Montpellier. Ce qui montre encore que les mauvaises décisions arbitrales - symbolisées par le toujours inénarrable monsieur Varela - finissent souvent par s’équilibrer sur le long terme », fait remarquer Pierre Ménès, histoire de rappeler qu’il faut parfois savoir être zen face aux décisions arbitrales.