Canal+ avait fait monter la sauce tout au long de la semaine avec le choc entre l’OL et l’OM, et l’analyse de Pierre Ménès était forcément attendu après la victoire lyonnaise. Sur son blog, le consultant de la chaîne cryptée n’a pas caché une petite déception, avant de s’interroger sur le choix tactique de Marcelo Bielsa, tout en reconnaissant que Marseille avait raté le coche à plusieurs reprises avant le but de Gourcuff.
« J'avoue que personnellement, j'ai été un peu plus déçu, surtout par la première période où il y a eu beaucoup de duels et beaucoup de coups. La deuxième mi-temps a été plus attrayante et finalement, on peut dire que ce match s'est joué sur des choix tactiques. Au vu du système lyonnais avec deux pointes, Bielsa avait décidé de jouer avec son fameux 3-3-3-1. Je ne suis pas fanatique des défenses à trois parce que c'est toujours plus facile de se faire prendre dans la largeur. C'est d'ailleurs ce qui est arrivé sur le but de Gourcuff. Surtout, tellement de consignes défensives sont données à tellement de joueurs, qu'à un moment donné, une forme d'épuisement et d'embrouillamini apparaît. L'OM a fait de bons matchs depuis le début de la saison et il aurait sûrement été préférable de rester dans une configuration plus classique. On dit ça une fois qu'on connait le résultat parce que clairement, les plus belles occasions ont été marseillaises durant la rencontre. Ayew et Gignac par deux fois ou encore Mendy, auraient pu ouvrir le score. L'OM, qui a été si réaliste depuis le début de la saison, a payé un ponctuel manque d'efficacité devant le but hier soir (…) Cette réalisation de Gourcuff permet à Lyon de revenir à la troisième place. Cette équipe a montré beaucoup de choses et prouvé sa capacité à s'adapter à ses adversaires. Le résultat d'hier soir permet aussi au PSG de revenir à quatre points de l'OM, à quinze jours du classico qui se jouera sans Thiago Motta, André Ayew et Jérémy Morel, tous les trois suspendus », fait remarquer Pierre Ménès, qui sait déjà que le PSG-OM du 9 novembre va susciter une attente encore plus énorme.