Avant le match qui opposera l’OM, en tête de la Ligue 1, et son dauphin Auxerre, le capitaine bourguignon a tenu à rappeler que le championnat n’était pas joué, et que son équipe n’avait pas oublié le titre.
Marseille semble bel et bien parti pour être le nouveau champion de France 2010. Une impression qui pourrait vite disparaître en cas de défaite ce vendredi à Auxerre. En effet, un calendrier malicieux a voulu que les hommes de Jean Fernandez, seconds à cinq points, accueillent les Phocéens à seulement quatre journées de la fin du championnat. Alors que les Marseillais enchaînent les victoires, celles-ci ne sont plus aussi tranchantes, et laissent apparaître un coup de moins bien. Dans le même temps, l’AJA paraît plus solide que jamais. Un véritable choc en perspective, comme le reconnait Benoît Pedretti, qui contrairement à son entraineur et plusieurs de ses coéquipiers, ne cherche pas à minimiser l'importance de ce match. «On est les seuls à pouvoir les empêcher d’être champion. Lyon est à neuf points et c’est énorme à quatre journées de la fin. Si on ne bat pas les Marseillais, ils seront champions. Si on les bat, on aura une petite chance même s’ils auront encore les cartes en main», a averti le capitaine d’Auxerre Benoît Pedretti.
Selon l’ancien international tricolore, si l’engouement, qu’il a bien connu pendant sa période en Provence, peut pousser les hommes de Deschamps, il pourrait aussi leur nuire. «Là, ils font une très grosse saison, gagnent la Coupe de la Ligue et sont plus que très bien classés en championnat. Maintenant, ils ont un match à jouer vendredi. S’ils le négocient mal, ils auront un prochain match compliqué contre Rennes ensuite, surtout avec la pression qu’il y a Marseille», a annoncé Pedretti. Le message est clair : le match se jouera à l’Abbé-Deschamps, mais la pression est sur l’OM.
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