En tant que meneur de jeu, Dimitri Payet est considéré comme le reflet de l’Olympique de Marseille. Lorsque le Réunionnais est inspiré, il permet la fluidité du jeu marseillais. En revanche, en cas de méforme de l’ancien Lillois, c’est tout le secteur offensif de l’OM qui en paye le prix. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Payet est le meilleur passeur décisif du championnat avec neuf unités. Mais toutes ces louanges rendent l’international français mal à l’aise vis-à-vis de Giannelli Imbula, auteur du travail de l’ombre.
« Beaucoup de mes passes décisives sont venues parce que celle de « Gian » avait auparavant brisé une ligne, a souligné Payet dans France Football. Il est la première lame, moi la deuxième. Sa transmission en éliminant trois joueurs me donne le temps d’ajuster ensuite la mienne, le temps de réfléchir. Ça le coach le voit mais pas toujours le public qui reste sur la dernière passe et le but. Même les journalistes, s’ils le voient, ne le mettent pas suffisamment en valeur et ça me dérange. « Gian » est sous-coté par rapport à l’importance qu’il a dans notre jeu. Le jour où il est moins bien, je le suis aussi, on dépend l’un de l’autre. » Un bel hommage que Payet ne rendrait sûrement pas à Florian Thauvin…