Dimitri Payet est rentré dans l'histoire du championnat de France en passant la barre des 100 buts et 100 passes décisives en Ligue 1. Malgré la défaite face à Ajaccio ce samedi avec l'OM, l'ancien de Saint-Etienne est apparu soulagé.
L'OM a subi un revers inattendu en Ligue 1 face à Ajaccio samedi. Les hommes d'Igor Tudor sont en effet tombés de haut et vont devoir vite corriger le tir, alors qu'un match contre le PSG approche en Ligue 1. Malgré les critiques autour du club phocéen après ce revers face aux Corses, Dimitri Payet a pu lui savourer un record. En marquant sur penalty contre Ajaccio, Payet a franchi la barre des 100 buts et 100 passes décisives en Ligue 1. De quoi le faire rentrer définitivement dans l'histoire du championnat de France. Mais voit-on le sujet de la même manière à l'OM ? Pas si sûr. En tout cas, pour Eric Di Meco, Dimitri Payet ne peut pas être considéré comme une légende du club phocéen.
Payet, un simple joueur dans l'histoire de l'OM ?
Dimitri Payet is the first player in Ligue 1 history to reach 100 goals and 100 assists 🪄 pic.twitter.com/EsXeXVgrR6
— B/R Football (@brfootball) October 8, 2022
Sur l'antenne d'RMC, le consultant n'a pas fait dans la langue de bois sur le sujet. « Vous galvaudez l'histoire de l'OM. L'histoire de ce club a 130 ans. Des joueurs ont mis 44 buts dans une saison, il y a des Ballons d'Or. D'un joueur qui n'a rien gagné sous les couleurs de l'OM et qui a mis la moitié de ses buts et passes décisives à Nantes, Saint-Étienne et Lille, comment peut-on dire qu'il est une légende de l'OM ? Si Josip Skoblar ne veut plus rien dire à l'OM, j'arrête de parler », a notamment pesté Eric Di Meco, qui ne veut pas que certains joueurs soient trop mis en avant par rapport à ceux qu'ils ont fait à Marseille. Dimitri Payet bénéficie néanmoins d'une énorme cote de popularité sur la Canebière. A 35 ans, le Français a disputé 225 matchs sous les couleurs de l'OM. Cependant, il vit un début de saison assez compliqué à Marseille. Igor Tudor le place en effet régulièrement sur le banc des remplaçants, le jugeant meilleur en fin de rencontre. Pas sûr que sa situation s'arrange au fil des mois.