André-Pierre Gignac a rejoint les Tigres au Mexique, et si certains estiment que ce choix est assez triste, ce n’est pas le cas de plusieurs consultants. Pascal Praud regrette forcément le départ de l’attaquant français dont il appréciait les qualités, mais il estime qu’à 29 ans APG10 fait un choix destiné à assurer l’avenir de lui et des siens, même si forcément il risque de le payer sportivement. Et cela attriste le journaliste d’I-Télé.
« Son départ m’attriste en même temps qu’il appauvrit (encore !) la Ligue 1. Gignac est une personnalité du championnat qui aura donc disputé son dernier match sur une pelouse de L1 le 23 mai dernier contre Bastia. Qualité de frappe, pressing, agressivité, Gignac est un avant-centre complet même si son jeu de tête reste un point faible (…) Je comprends la volonté de Gignac de placer des générations de petits Gignac à l’abri des vicissitudes pécuniaires. On évoque un salaire de 5 millions d’euros, une prime à la signature et d’autres gratifications qui rendent la vie sinon plus belle, du moins davantage luxueuse. Je comprends tout cela. APG a 29 ans. C’est la dernière occasion de réaliser un coup financier. Il ne s’agit pas de lui reprocher. Je regrette simplement qu’il tire un trait sur l’Equipe de France (…) Gignac sera loin de Deschamps et loin des yeux, loin du cœur. Il participera à un championnat dont je ne connais rien (sauf qu’Amara Simba y a traîné ses souliers à crampons entre 1996 et 1998) avec une équipe dont je ne sais pas grand-chose sinon que les Tigres disputeront prochainement les demi-finales de la Copa Libertadores face à l'Internacional Porto Alegre », écrit sur son blog Pascal Praud, déjà nostalgique d’André-Pierre Gignac.