Dans le cadre d’une écoute téléphonique, dont le contenu a été dévoilé vendredi matin par RMC, José Anigo confiait à un de ses interlocuteurs qu’il se posait des questions sur la gestion des flux financiers lors du transfert de Samir Nasri de l’OM à Arsenal et Anigo de citer notamment Pape Diouf. L’ancien patron de l’Olympique de Marseille a tenu à donner sa version des faits, et lancé un défi à ses détracteurs.
« Avant de partir, Nasri était sous le coup de ce qu’on a appelé l’arrêt Webster, qui permettait au joueur de partir en nous payant la dernière année en additionnant la somme des salaires qu’il lui étaient dus, ce qui pour le club était une perte très sèche (…) Les choses ont été faites dans les règles, dans la moralité, je n’ai vraiment pas du tout à expliquer ou à justifier (…) Ceux qui sont à la tête du club, s’ils ont le peu de compétences qu’ils revendiquent, ils ont tous les documents avec eux, ils peuvent l’expliquer. Je n’ai rien à expliquer, moi, a confié l’ancien président de l’Olympique de Marseille, qui met au défi quiconque de trouver une faille dans la gestion financière de l’OM sous son règne. Je dirai qu’on peut faire appel à tous les procureurs de France et de Navarre, à tous les juges de France et de Navarre, à tous les policiers et gendarmes de France et de Navarre, ils ne trouveront pas le commencement ni l’ombre d’une malversation dans la gestion que j’ai menée à la tête de ce club pendant cinq ans. Croyez-moi. Ceux qui m’ont succédé, avec la virulence qu’ils ont mise pour me faire partir, si ces gens-là, en venant, avaient trouvé une petite virgule dans ma gestion, ils se seraient empressés de la faire connaître. Dans cette affaire, je réponds parce qu’il faut répondre mais très franchement, je suis totalement tranquille. Celui qui a lancé ses insanités, je le plains. Il est dans le marécage mais qu’il y reste. »