Le président de l'OM ne veut pas oublier le supporteur du club détenu à Madrid depuis le match contre l'Atlético.
Le président de l’Olympique de Marseille a rencontré vendredi après-midi des représentants des supporters afin d’évoquer la situation de Santos Mirasierra, un Ultra, toujours emprisonné à Madrid. « Nous avons évoqué le déplacement à Eindhoven mais surtout le cas du supporter Santos. Dans cette affaire regrettable, il est légitime que club prenne fait et cause pour ses supporters qui suivent l'OM à travers la France et l’Europe. Et, je persiste à penser que Santos fait office de bouc-émissaire dans cette histoire. Il ne pouvait pas tout seul, sauf à être Tarzan ou Hercule, provoquer tout le ramdam qui lui est reproché. Il était donc bon d’en discuter avec nos supporters et d’évoquer différentes solutions dans la sérénité, mais aussi dans la détermination », a précisé Pape Diouf, qui reproche à la justice espagnole de ne pas avoir « d’arguments » pour justifier ce maintient en détention depuis plus de deux semaines.
Interrogé sur la décision de l’UEFA de décaler d'un match la suspension de terrain de l’Atlético Madrid, le président de l’OM a reconnu qu’il la comprenait un peu, par rapport aux supporters de Liverpool. « Je peux, à la limite, le comprendre suite aux réclamations des Anglais qui avaient déjà organisé le déplacement de leurs supporters. En revanche, cela ne veut pas du tout dire que, dans l’esprit de l’UEFA, l’Atlético ne serait plus fautif et que la sanction aurait été levée. La sanction existe toujours et elle sera appliquée par l’UEFA dès que possible », a répété Pape Diouf.