Ce jeudi, en troisième tour qualificatif de l’Europa League, Marseille recevra les Turcs d’Eskisehirspor à Fos-sur-Mer, dans le stade Parmesain où évolue régulièrement Istres en Ligue 2. Un lieu inhabituel mais rendu inévitable tout d’abord en raison des travaux de rénovation du Stade Vélodrome, qui se prolongent le plus longtemps possible pendant l’intersaison. L’autre raison demeure le refus de l’AS Monaco d’organiser cette rencontre au Stade Louis-II, ce qui était clairement le premier choix de l’OM a reconnu son secrétaire général. Mais la raison évoquée en premier lieu, à savoir une pelouse fraichement refaite, n’est pas celle qui a été donnée aux dirigeants olympiens. La version officielle ne tient pourtant pas beaucoup plus la route.
« On avait choisi Monaco au départ. Mais ils ont estimé qu’ils avaient trop de monde à cette période de l’année en Principauté pour accueillir en plus les milliers de supporters marseillais qui auraient fait le déplacement. Parsemain s’est imposé ensuite, avec les stades de Nîmes et d’Arles-Avignon. L’enceinte a été homologuée par l’Uefa dans les conditions qui nous convenaient, c'est-à-dire avec un minimum de places. Les deux autres stades étaient trop réduits pour obtenir l’homologation », a expliqué Cédric Dufoix, en référence aux noms des stades de Nîmes et Martigues qui avaient été évoqués dans un premier temps.
