En tant qu’ancien directeur sportif du FC Barcelone, Andoni Zubizarreta possède sûrement un bon réseau en Espagne. Ce dont l’Olympique de Marseille ne profitera pas forcément.
Car cet hiver, le club phocéen a accueilli quatre renforts (Sanson, Evra, Sertic et Payet), mais aucun en provenance de Liga. La raison ? Malgré ses contacts et sa connaissance du foot espagnol, Zubizarreta ne fait pas une fixation sur ses compatriotes, mais plutôt sur les profils de ses recrues.
« Le football, maintenant, est global. Je prends l’exemple de Barcelone : on a pris un joueur espagnol (Jordi Alba), deux joueurs étrangers qui jouaient en Espagne (Ivan Rakitic, Claudio Bravo), un joueur espagnol qui jouait en Angleterre (Cesc Fabregas). Le monde est plus ouvert. Alors, bien sûr, je connais bien le marché espagnol, les joueurs espagnols, mais ce n’est pas une question de nationalité ou de pays, a expliqué le DS de l’OM à La Provence. Et, d’ailleurs, si je ne fais venir que des Espagnols, on peut aussi me le reprocher. On travaille toujours sur les profils des joueurs, pas sur leur nationalité ni sur leur agent ou leur club de provenance. »
Le travail de Zubizarreta
« Qu’un joueur soit espagnol ou français, qu’il soit allemand et joue en Espagne ou espagnol et joue en Allemagne, ça n’a pas vraiment d’importance, a insisté le dirigeant. (...) Avec Rudi et Jacques-Henri, on doit définir les profils dont on aura besoin. Après, le football évolue, ce n’est pas une photographie fixe, mais une image animée. On fera tout cela ensemble et on ira chercher les joueurs qui correspondent à ces profils et au prix que l’on peut mettre. C’est ça, mon travail : prendre les besoins du coach, étudier le marché et soumettre à Rudi et Jacques-Henri les conditions du transfert. » Il ne faudra pas s’attendre à voir des pépites espagnoles débarquer l’été prochain.