L'Olympique de Marseille connaît des hauts et des bas depuis quelques saisons, mais pour Valentin Rongier, malgré les rumeurs le vestiaire de l'OM a toujours été solide et uni, même si forcément il y a eu des coups de chaud.
L’Olympique de Marseille joue ce dimanche un match peut-être capital dans la quête d’une place de dauphin du Paris Saint-Germain, et d’un ticket garanti pour la Ligue des champions, puisque l’OM reçoit Nice au Vélodrome. Lors de ses dernières sorties au Vélodrome en Ligue 1, le club phocéen s’est souvent raté ces derniers temps, mais face au Gym il y a une vraie belle occasion de prendre ses distances au classement. Pour ce match, Jorge Sampaoli peut compter sur une équipe soudée comme jamais et qui est revenue avec un gros moral de Bâle où Marseille a obtenu sa qualification pour la suite de la Conference League. L’humeur est donc au beau fixe, et cela n’étonne pas Valentin Rongier. Dans les colonnes de L’Equipe, l’ancien Nantais avoue que contrairement à ce qu’il se dit parfois, tout fonctionne bien au sein du groupe de Sampaoli.
L'OM va bien, merci
Tordant le cou aux rumeurs sur une possible guerre des ego dans le vestiaire marseillais, Valentin Rongier est cash. « Je ne suis jamais négatif, je n’amène pas mes problèmes privés à l’entraînement. J’aime créer du liant, ça fait partie de moi, j’aime les gens qui fédèrent. Je sais rester à ma place quand il le faut, dire ce que je pense en face à un coéquipier aussi. Dans un vestiaire, il faut un équilibre, et il existe depuis que je suis arrivé à l’OM. Il y a eu des périodes compliquées niveau résultats, la campagne de Ligue des champions la saison dernière. Quand ça ne va pas, il y a des tensions dans le groupe, c’est logique. Quand je suis arrivé ici, je me suis demandé : à quoi je vais faire face ? Est-ce qu’il y aura beaucoup d’ego ? Au final, depuis trois ans, je me régale. Malgré certaines périodes délicates mentalement, les groupes sont toujours restés soudés », explique, dans le quotidien sportif, celui qui est devenu un des cadres de Jorge Sampaoli.