Cela parait désormais bien lointain, mais le début d’été a été bouillant à l’OM.
Dans le courant du mois de mai, le départ d’Andoni Zubizarreta a ainsi été annoncé par le club provençal, afin de laisser la place à un dirigeant plus opérationnel sur les transferts. L’Espagnol n’a clairement pas fait l’unanimité et les échecs pendant son mandat sont nombreux. Mais l’ancien gardien du Barça avait un appui de taille avec André Villas-Boas, qui avait lié son avenir au sien. Résultat, quand « Zubi » a pris la porte, le départ du coach marseillais, qui venait d’amener l’équipe à la deuxième place, était fortement pressenti. Mais finalement, caressé dans le sens du poil par Jacques-Henri Eyraud, rassuré par Frank McCourt en personne, le Portugais a décidé de rester au club, et s’est même impliqué dans le marché des transferts en attendant la nomination de Pablo Longoria.
Une décision qui a pu surprendre vu de l’extérieur, mais cela n’a pas été le cas en interne. Dans un entretien à La Provence, son adjoint Ricardo Carvalho a reconnu qu’il n’avait pas du tout préparé ses bagages pour un départ de l’OM pendant cette période. « Si André avait pris la décision de partir, je l'aurais suivi. Mais je suis aussi content d'être resté! Mon fils joue ici, ma famille vit avec moi. Il peut toujours y avoir un problème avec un directeur sportif, un président, les supporters. On en discutait entre nous dans le staff, on sentait qu'on allait rester », a expliqué l’ancien défenseur de Chelsea ou du FC Porto, très proche de Villas-Boas, et donc parfaitement au fait du petit bras de fer médiatique qui se jouait. Voilà aussi pourquoi l’OM n’a jamais vraiment cherché d’entraineur, malgré la possibilité de voir son technicien claquer la porte.