Longtemps adjoint de José Mourinho, André Villas-Boas sait que les ambitions peuvent parfois provoquer des tensions. Mais à l'OM il est tranquille avec Ricardo Carvalho.
Entraîneur n’est pas un métier simple, car les bonnes places sont rares et parfois les relations entre un coach principal et ses adjoints peuvent devenir compliquées en fonction des ambitions des uns et des autres. Et André Villas-Boas le sait bien, lui qui a longtemps été l’adjoint de José Mourinho et qui a parfois a subi les remarques du Special One. Comme le rappelait So Foot dans un portrait consacré au coach de l’OM, en 2008, alors à l’Inter, AVB avait demandé à Mourinho de pouvoir se « rapprocher du terrain ». Ce à quoi se dernier avait répondu d’un « Si c’est ce que tu veux, tu peux toujours tondre la pelouse » afin de montrer à celui qui était son adjoint qu'il ne devait pas outrepasser ses droits. A l’Olympique de Marseille, André Villas-Boas n’aura pas ce souci avec Ricardo Carvalho. Car l’ancien défenseur ne se voit pas Vizir à la place du Vizir.
Dans un entretien donné au Daily Mail, l’adjoint d’André Villas-Boas à l’OM répète qu’il sait quel est son rôle et quelles sont ses limites actuelles. « C'est un nouveau défi personnel pour moi. C'est différent. En tant que joueur, vous recevez des ordres et vous obéissez. En tant qu'entraîneur, il faut donner des ordres. Alors bien sûr, il a fallu un peu d'adaptation pour moi et je me sens mieux maintenant qu'au début, quand j'ai commencé avec André et son staff. J'apprends beaucoup. Pour le moment, je ne pense pas à être entraîneur principal, je suis content du rôle que j'ai », confie Ricardo Carvalho, qui a découvert cette fonction l’an dernier et qui visiblement l’apprécie.